Décoratrice d’intérieur : métier, études, salaire, …

Chaque année, de plus en plus de ménages français consacrent une grosse partie de leur budget au réaménagement de leur espace de vie en un cadre esthétique et convivial. Soit à l’occasion d’événements particuliers, soit pour adopter un nouveau look d’intérieur. Cependant, il faut savoir que bien que cela ne soit rien de bien compliqué, il s’agit d’un métier passionnant et plein de challenge qui ne manque pas de séduire la gent féminine en grande majorité. Pour y trouver leur place, les décoratrices d’intérieurs doivent faire preuve d’une certaine sensibilité artistique dans leur capacité à concevoir des espaces de vie alliant esthétisme, harmonie, confort et praticabilité au quotidien. Fiche de métier, études, salaire… découvrez dans cet article l’essentiel à savoir sur le métier de décoratrice d’intérieur. 

Le métier de décoratrice d’intérieur : qu’est-ce que c’est ?

Encore appelée design d’intérieur, la décoration d’intérieur est un domaine de l’aménagement immobilier où les femmes sont largement présentes. Elles s’intéressent tout particulièrement à la fonction de décoratrice d’intérieur. Un métier qui équivaut à celui de spécialiste de l’agencement et de la décoration d’espaces de vie. Il s’agit d’une profession qui n’a rien de sorcier, du moment où il est question de s’appuyer sur son sens de l’organisation de l’espace, de l’esthétisme, de la mode et de la décoration pour mettre en valeur un intérieur. Tout ceci en combinant tout d’abord astucieusement entre eux différents éléments décoratifs (mobilier, rideaux, revêtements muraux et sols, etc.). Ensuite, en jouant sur les couleurs et leur nuance, l’éclairage, les matières ou encore la forme géométrique du mobilier ou son style afin d’obtenir l’ambiance recherchée par le client.

Par ailleurs, cette professionnelle n’a pas dans ses attributions la responsabilité d’apporter des modifications à la structure de l’espace de vie. Cela est plutôt du ressort d’un architecte d’intérieur. Cependant, elle peut se faire aider de ce dernier si de telles modifications sont nécessaires sur le projet dont elle a la charge.

Les missions de la designeuse d’intérieur

Selon les spécificités du projet, la décoratrice d’intérieur peut être amenée à remplir différentes missions relatives à la réalisation et à la gestion dudit projet. Alors, pour éviter de s’en mêler les pinceaux, celle-ci se doit d’être bien organisée. Cela suppose une bonne répartition des tâches à accomplir en différentes étapes à savoir :

  • prendre connaissance des attentes du client afin d’établir un cahier des charges (description du travail souhaité, planning des travaux, budgétisation) des travaux à mener ;
  • suggérer au client différentes esquisses permettant de visualiser via la modélisation 3D, ce à quoi peut ressembler l’intérieur ;
  • aller à la recherche des éléments de décoration (mobilier compris) définis par rapport au thème de l’aménagement, auprès des fournisseurs figurant dans son carnet d’adresses ;
  • faire valider les possibles modifications qu’elle envisage mener sur le chantier tout d’abord par le client ;
  • négocier la main d’œuvre et encadrer les artisans et professionnels devant réaliser les travaux ;
  • superviser l’avancement des travaux, ce qui implique de veiller au respect des normes de sécurité.

Les qualités et compétences requises pour exercer comme décoratrice d’intérieur

Pour mener à bien ses missions, la décoratrice d’intérieur doit pouvoir disposer de certaines qualités et compétences atypiques.

  • Sur le plan relationnel, avoir le sens de l’écoute, de la visualisation (pour détecter le potentiel du lieu), de l’organisation, de l’autorité, savoir faire preuve de diplomatie, inspirer de la confiance, etc.
  • Sur le plan créatif, disposer d’une sensibilité esthétique et artistique accrue du design, de la décoration et de l’architecture d’intérieur, être très astucieuse et imaginative.

Cependant, de façon pragmatique, il est impératif qu’elle sache dessiner. Que cela soit sur support papier ou à travers des logiciels de dessin assisté par ordinateur (DAO) ou de Conception assistée par ordinateur (CAO). Connaitre la scénographie de l’apparence que va présenter le nouvel espace via ces logiciels de conception 3D est une compétence fondamentale que doit également avoir la décoratrice d’intérieur.

De plus, elle doit pouvoir repousser les limites de ses connaissances techniques. Cela suppose qu’elle doit se montrer ingénieuse lorsqu’elle se trouve contrainte de jongler entre les améliorations esthétiques souhaitées et les contraintes techniques et budgétaires du chantier.

Quels sont les cursus de formations envisageables pour faire ce métier

L’exercice de la profession de décoratrice d’intérieur n’est pas réglementé, aucun diplôme n’est donc obligatoire. Mais sans une qualification fiable, il faut avouer qu’il est très difficile de se faire embaucher par une entreprise ou de prouver sa crédibilité auprès d’éventuels clients. Ainsi, avant de songer suivre un cursus de formation préparant au métier de décoratrice d’intérieur, il est recommandé de disposer au minimum d’un niveau d’étude Bac. C’est un préalable nécessaire pour pouvoir intégrer les écoles privées d’arts appliqués, de design, d’architecture ainsi que les instituts et centres de formation aux métiers professionnels.

Parcours et diplômes requis

Après le Bac de préférence (Bac pro agencement de l’espace architectural), les écoles et centres de formation spécialisés accordent leur formation sur différentes durées.

  • 6 mois : certificat de décorateur d’intérieur (incluant maîtrise de l’outil SketchUp pro, conception d’un cahier des charges, d’un cahier des tendances et book pro) ;
  • Bac+2 : BTS en Étude et Réalisation d’Agencement (ERA), BTS Design d’espace, DMA (diplôme des métiers d’art, spécialité : arts de l’habitat ou décor architectural) ;
  • Bac+3 : Diplôme décorateur-conseil d’intérieur, Diplôme national d’arts, spécialité design (DNA), Diplôme national des métiers d’art et du design (DN MADE).

Les débouchés et perspectives d’évolution professionnelle d’une décoratrice d’intérieur

Au sortir de ces écoles et centres de formation, les premiers débouchés qui s’offre aux décoratrices d’intérieurs se résument soit, à l’auto emploi ou à la fonction salariale. La plupart du temps au sein de cabinets d’architectes, d’agences de décoration événementielles, immobilières et quelques fois dans le milieu du théâtre, de la télévision, du cinéma (scènes et décors de plateau). Mais l’évolution professionnelle, la plus courante demeure la spécialisation dans un type de prestation décorative très précis. Il n’est pas interdit de se réorienter vers l’architecture ou le design de produits après des études complémentaires et/ou supérieures.   

La grille de rémunération d’une décoratrice d’intérieur

Généralement, les services d’une décoratrice d’intérieur se rémunèrent à l’heure (100 euros par exemple) ou suivant la prestation menée.

En début de carrière, lorsque celle-ci touche un salaire mensuel fixe, ce salaire est situé entre 1.500 € et 2 000 €. Soit 26 000 et 28 000 euros à l’année. Après avoir cumulé près de 3 à 5 années d’expérience, ce montant approche sensiblement les 3 120 € ou 4 000 € le mois et entre 28 000 à 34 000 € à l’année. Mais au bout de 8 ans, ce salaire annuel moyen dépasse les 45 000 €.

Par contre, si elle exerce à son compte, sa rémunération peut alors osciller d’un mois à un autre selon le nombre de projets effectué dans l’intervalle.

Liste des plantes grimpantes d’intérieur

lierre : plante grimpante

Vous souhaitez changer le décor dans votre intérieur et adopter un style naturel ? Nous avons préparé pour vous toute une liste de plantes grimpantes d’intérieur qui vont apporter plein de charme, grâce à leur feuillage abondant. Avec ou sans fleurs, il ne tient qu’à vous de choisir la plante grimpante qui convient le plus à votre déco intérieure.

Le lierre (Hedera)

Le lierre tient la première place dans notre liste parce qu’il a la capacité de s’étendre où bon lui semble. Rampante ou grimpante, on apprécie le lierre pour les belles perspectives décoratives qu’il offre.
Par ailleurs, le lierre dégage un effet humidificateur qui assainit naturellement votre intérieur. Comme cette plante grimpante apprécie une température plus fraîche, l’idéal est de la placer par exemple dans la chambre, près d’un panneau pour plante grimpante.

Pour se développer, le lierre préfère le terreau acide. Côté arrosage, il ne supporte pas beaucoup l’eau.

Le scindapsus ou pothos

Une des plantes grimpantes qui savent se démarquer dans un coin d’une pièce est le scindapsus. Exposé à la lumière, le pothos offre un feuillage panaché qui garanti un aspect déco.

Toutefois, il n’est pas conseillé de placer le scindapsus dans un endroit où il peut recevoir directement les rayons du soleil. Et puisqu’il préfère l’air humide, aspergez-le de temps en temps afin que son feuillage ne dessèche.

Le hoya

Si vous cherchez une fleur grimpante qui pendouille à l’intérieur de votre appartement, le hoya est une bonne option.

Installé près d’une fenêtre, laissé toujours au même endroit, cette plante grimpante à feuilles résistantes et épaisses vous offrira de magnifiques fleurs blanches rosées dont le centre est d’une rose foncée.

Le stephanotis

Connu sous le nom de Jasmin de Madagascar, le stephanotis est une fleur grimpante qui ressemble au jasmin du Chili. On l’adore pour le doux parfum qu’il propage à l’intérieur.

Le stephanotis est facile à cultiver. Il suffit juste de le planter à l’abri du soleil, près d’un tuteur pyramide sur lequel il va grimper.

Le tradescantia

Préférant les endroits chauds et mi-ombragés, le tradescantia, connu également sous le nom de « misère », est une plante qui s’adapte parfaitement à votre décor intérieur. Grâce à ses magnifiques feuilles colorées, qui laissent le vert et le violet contraster, le tradescantia offre encore plus d’originalité que les plantes vertes traditionnelles.

Si vous décidez de cultiver le tradescantia, sachez que cette plante a besoin d’un arrosage régulier pour s’épanouir.

Le jasmin

Le jasmin est une plante grimpante qui adore le soleil. Il peut être cultivé en pot et placé dans l’entrée ou dans votre salon. Pour ceux qui souhaitent adopter un décor naturel à l’intérieur, orientez-vous vers le jasmin.

En effet, arrosée en moyenne une fois par semaine, cette plante grimpante se développe rapidement et offre de splendides trompettes colorées.

La ceropegia

Appelée également plante à parachute du fait de ses feuilles particulières (semblables à des parachutes), la ceropegia est l’une des plantes grimpantes à adopter sûrement pour habiller votre intérieur.

Cultivées dans un pot à côté d’un tuteur, les ceropegias feront leur effet !

Quels panneaux pour plantes grimpantes ?

panneau de treillis

Si on souhaite avoir plus d’intimité, orner un mur défraîchi ou décorer une pergola afin qu’elle procure de l’ombre, les plantes grimpantes sont un bon compromis. Toutefois, pour parvenir à vos fins, ces types de plante ont besoin de supports. Treillages, palissages.. plusieurs choix s’offrent à vous en ce qui concerne les panneaux pour plantes grimpantes. En voici quelques idées !

Panneaux pour plantes grimpantes : les treillages

Le treillages sont des assemblages d’échalas ou de lattes, disposés de façon croisée ou parallèle selon les modèles qui se présentent. En parlant de modèles, un large choix vous est proposé par les enseignes spécialisées telles que treillage.com.
Si vous avez décidé d’adopter les treillages pour faire grimper vos jolies plantes, cet enseigne vous offre l’opportunité de commander des treillages sur-mesure, qui conviennent parfaitement à ce que vous voulez.

Quels sont les avantages des treillages ?

Cette année, nous sommes nombreux à opter pour les treillages comme panneaux pour plantes grimpantes. En effet, on apprécie ces structures pour 2 raisons principales.

  • Le treillage est un panneau qui s’adapte à tous nos besoins : il peut être utilisé comme clôture pour délimiter le jardin, il peut également être fixé sur un mur afin d’apporter de l’esthétique à celui-ci. Par ailleurs, on peut former de jolis berceaux avec des treillages pour, par exemple, donner de l’ombre aux cheminements piétonniers du jardin.
  • Un treillage préfabriqué offre l’avantage d’être facile à installer. En effet, c’est tout l’intérêt de la structure : son installation est à la portée de tout le monde.

Cependant, les treillages, pouvant être faits en divers matériaux, n’ont pas la même solidité, durée de vie ni empreinte écologique.
Si un treillage en bois (traité ou non) a l’avantage d’être plus écologique et plus économique, il n’est pas plus résistant que les autres modèles en métal. Ces derniers en revanche, soudés sur dalle de béton, feront des panneaux pour plantes grimpantes durables et solides. Mais une fois recouvert de plantes, le treillage en métal est plus difficile à entretenir.

Comment installer un treillage contre un mur?

Il est possible d’installer par vous-même votre treillage. Et si vous avez décidé de le monter contre un mur pour l’embellir, voici comment faire :

  • Avant toute installation de treillage, la bonne pratique est de poser des entretoises (en bois ou en fer) de 3 à 5 cm sur le mur. Cela donnera de l’espace entre le mur et les plantes grimpantes pour que celles-ci puissent s’épanouir avec une bonne aération.
  • Mettez ensuite en place le panneau pour plantes grimpantes (le treillage) avant d’installer les plantes.
  • Installez enfin les plantes grimpantes, à une distance moyenne de 20 cm du mur, afin que leurs racines disposent suffisamment de place pour se développer.

Des panneaux pour plantes grimpantes : le grillage

Une des manières de clôturer sa maison dans les règles de l’art est de monter du grillage en panneaux rigides. C’est en effet la clôture esthétique la plus utilisée dans les propriétés pour délimiter un jardin. Et elle est résistante dans les temps.

Et si vous souhaitez avoir des plantes grimpantes dans votre jardin, faites d’une pierre deux coups en les plantant tout près de votre clôture. Cela apportera encore plus de l’esthétique à votre extérieur et jouera en même temps le rôle d’un occultant.

Pergolas et gloriettes : des supports pour plantes grimpantes

Offrez-vous un coin de fraîcheur pour l’été en installant un pergola ou une gloriette dont le toit peut être un panneau de bois ou de métal. Et pour vous donner de l’ombre, utilisez la structure comme support pour plantes grimpantes.

L’avantage avec un tel abri végétalisé est, d’une part de constituer un espace ombragé, et d’autre part, offrir de l’air frais. En effet, grâce à la couverture de plantes grimpantes qui a la capacité de maintenir un certain taux d’humidité dans l’air, l’air chaud ne s’y accumule pas.
Et si vous souhaitez profiter de la lumière pour vous réchauffer en hiver, sous votre pergola, il est conseillé d’opter pour des plantes grimpantes au feuillage caduc ou annuelles.

Réalisez un palissage pour vos plantes grimpantes

Il existe un autre moyen d’avoir des panneaux pour vos plantes grimpantes : c’est de construire vous-même les palissages qui vont les accueillir !
Vous avez un grand atout lorsque vous créez vos propres panneaux pour plantes grimpantes puisque vous être libre de créer un modèle adapté à vos goûts, selon vos plantes. En plus, vous pouvez opter pour des matériaux respectueux de l’environnement tels que des branches de noisetiers, des tiges de bambous, etc.

Si vous êtes prêt à réaliser vos panneaux pour plantes grimpantes, suivez ce guide.

Matériel

Voici ce dont vous aurez besoin pour créer un palissage pour plantes grimpantes :

  • Des bambous de tailles et longueurs différentes (exemple : 4 bambous de section supérieurs de 2 mètres, 4 bambous fins de 2 mètres et 2 bambous fins de 1.50 mètres pour des diagonales éventuelles ).
  • Une pince coupante.
  • Du fil de fer fin.

Assemblage

La première étape de l’installation de votre palissage est son assemblage. Pour cela réservez un peu d’espace dans votre jardin pour assembler les 8 bambous selon la forme que voulez avoir, en faisant en sorte de bien les répartir. Vous pouvez par exemple opter pour une simple structure en carré, en étalant 4 bambous à l’horizontal et 4 bambous à la verticale sur le jardin.

Immobiliser la structure en faisant une simple boucle avec du fil de fer à toutes les intersections.

Les ligatures et les renforts en V ou en diagonale

Afin de renforcer la structure, procédez à la création de ligatures croisées avec du fil de fer. Vous pouvez commencer par les bambous horizontaux avant de continuer avec les bambous verticaux.
N’hésitez pas à ajouter des tours afin de réaliser des ligatures bien solides.

Et si votre panneau pour plantes grimpantes est exposé au vent, il convient d’utiliser les 2 bambous fins de 1.50 mètres de manière à former un V du milieu bas aux angles inférieurs. Cela permet de le renforcer encore plus.

La fixation

Installez maintenant votre palissage pour plantes grimpantes en l’enfonçant de 30 à 40 cm dans le sol. N’oubliez pas de toujours décaler le panneau de 15 cm du mur afin que les plantes grimpantes puissent s’enrouler autour des bambous.

Installation de clôture : quelles sont les règles ?

cloture blanche en bord de route

L’article 647 du Code civil donne le droit à tout propriétaire d’installer une clôture pour délimiter son terrain. Toutefois, des règles et des normes ont été fixées par les pouvoirs publics pour encadrer ces travaux. Avant toute chose, vous devez donc prendre de vous renseigner auprès de la mairie pour connaître la réglementation en vigueur. Continuer la lecture de « Installation de clôture : quelles sont les règles ? »

Clôturer sa maison dans les règles de l’art

cloture blanche devant une maison

En ville comme à la campagne, la mise en place d’une clôture autour de sa propriété permet de sécuriser ses abords et d’avoir de l’intimité. Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, c’est une opération assez délicate, puisqu’il faudra respecter certaines règles bien strictes. Tour d’horizon des dispositions à prendre pour clôturer sa maison dans les règles de l’art.

Installation de clôture : règles et législation

Avant de parler des différentes solutions pour délimiter sa maison, vous devez d’abord vérifier la conformité de votre projet avec les textes des lois en vigueur. À ce propos, il faut souligner que l’article 647 du Code civil octroie à tout citoyen le droit de clôturer sa propriété. Par ailleurs, en zone urbaine on parle de « clôture forcée », puisque vos voisins peuvent, à travers un juge, faire imposer la fermeture de votre maison.

Toutefois, c’est beaucoup plus judicieux de vous rapprocher de votre mairie pour savoir s’il existe des particularités liées à la zone dans laquelle vous habitez. Il s’agit notamment de la hauteur de clôture qu’il ne faut pas dépasser, d’éventuels matériaux à ne pas utiliser ou encore des spécificités liées aux couleurs… Vous pouvez trouver toutes ces informations dans le Plan local d’urbanisme (PLU) ou sur la carte communale. Et si lesdites informations ne sont pas communiquées, retenez qu’en zone urbaine, la hauteur d’une clôture est comprise entre 2,60 m et 3,20 m.

Soulignons, par exemple, que si vous êtes dans une zone protégée, vous êtes dans l’obligation de déposer une déclaration préalable de travaux. Cela peut également vous être imposé dans certaines communes où le Conseil municipal a décidé d’en faire une obligation. Dans ce cas, vous aurez besoin d’un formulaire Cerfa 13703 à joindre à d’autres documents comme le plan de masse, le plan de situation, les matériaux que vous comptez utiliser, etc. Enfin, vous devez savoir qu’une certaine distance doit être respectée vis-à-vis de la voie publique, mais aussi par rapport aux propriétés voisines. Retenez donc qu’avant d’entamer des travaux, il faudra impérativement vous renseigner.

Quelles solutions pour clôturer sa maison ?

Outre son rôle de délimitation ou de séparation pour plus de sécurité, les clôtures contribuent également à l’esthétique du jardin et de l’ensemble de la propriété. Et c’est la raison pour laquelle les gens optent de plus en plus pour des solutions comme les clôtures décoratives. Il faudra donc prendre le temps de bien comparer les différentes solutions qui s’offrent à vous avant de vous lancer dans les travaux. Ainsi, en fonction de votre budget, de vos besoins et de vos goûts/préférences, vous pourrez alors faire un choix judicieux.

Les clôtures en bois

Solutions traditionnelles, elles ont l’avantage d’offrir un aspect naturel à la propriété et sont assez faciles à installer ; pas besoin de gros travaux. Il faut aussi dire que le bois est un matériau à la fois durable, résistant et écologique. Toutefois, vous devez entretenir votre clôture régulièrement ou d’opter pour du bois traité, en fonction de votre budget.

Les clôtures grillagées

Il s’agit sans aucun doute de la solution la plus économique qui s’offre à vous. Son installation ne pose aucun problème, mais c’est une clôture peu résistante et peu esthétique. Ce n’est pas non plus la solution vers laquelle il faut se tourner si vous cherchez à cacher le vis-à-vis.

Les clôtures en PVC

Peu coûteuses aussi, elles sont solides et offrent un résultat plutôt esthétique. Toutefois, le PVC est un matériau qui s’use assez vite et qui tend à jaunir face aux intempéries.

Les clôtures métalliques

Elles se distinguent par le fait qu’elles sont disponibles dans une large gamme de couleurs et de formes. C’est une solution assez esthétique et solide, mais sujette à la rouille au fil du temps à cause du fer forgé ou du métal. Ajoutons à cela qu’une clôture métallique ne protège pas vraiment des regards indiscrets, à moins que vous optiez pour une solution avec des panneaux.

Les clôtures en béton

C’est la solution vers laquelle il faut sans doute se tourner si le budget le permet. En effet, la pose d’une clôture en béton demande un certain investissement. La pose est compliquée et vous aurez forcément besoin d’un professionnel pour un travail impeccable. Vous pourriez par exemple faire appel à un architecte d’extérieur qui, comme l’architecte d’intérieur, va s’occuper de tout votre projet d’aménagement de vos espaces de vie extérieur.

Les clôtures végétales

Il s’agit d’une solution 100 % naturelle et écologique, dont les principaux atouts résident dans le fait qu’elle ne dénature pas le terrain et occulte les vis-à-vis. Mais comme vous devez certainement vous en douter, les clôtures végétales sont peu résistantes. Il faudra par ailleurs les entretenir régulièrement (tailler, arroser…) pour conserver l’esthétique.

Le métier d’architecte d’intérieur

plan et stylo d'architecte

Encore appelé aménageur d’espace intérieur ou designer d’environnement, l’architecte d’intérieur a comme mission de sublimer l’intérieur d’une maison. Souvent mal connu du grand public, découvrez dans cet article cette profession qui est indispensable pour sublimer la beauté intérieure des maisons pour les rendre unique et fonctionnel.

Les différents aspects du métier

L’architecte d’intérieur a pour mission d’agencer un plan, de le concevoir sur trois dimensions : la dimension technique, la dimension pratique et la dimension esthétique. Pour ce faire, il doit tenir compte :

  • de l’espace disponible,
  • du volume,
  • du mobilier,
  • de la lumière
  • des matériaux.

Ses missions peuvent être très diversifier. La première partie consiste généralement à effectuer des descentes sur terrains qui permettent de visiter les espaces à transformer, pouvant être publics ou privés : des bureaux, des commerces, des appartements, … La seconde partie permet ensuite de créer une prévisualisation du projet à ses clients ou à ses parties intéressées. On peut utiliser soit des plans, des dessins, ou même des maquettes en 3D.

L’architecte d’intérieur peut également analyser un espace afin de trouver des solutions techniques selon les besoins d’un projet en tenant compte des contraintes. Ces contraintes pouvant être à la fois techniques, légales ou budgétaires et respectant le goût du client. Il doit être capable de fournir les données nécessaires comme le matérielles, le besoin financière et technique. En plus de toutes ces aspects, l’architecte d’intérieur doit être capable de suivre la tendance ou même de la précéder et d’être créatif. Il doit avoir une capacité managériale pour pouvoir travailler de près avec d’autres professionnels comme les plombiers, électriciens, charpentiers, peintres ou encore carreleurs.

Ce métier mélange à la fois ingénierie et créativité. C’est un travail artistique qui impose de la rigueur : l’architecte d’intérieur est un chef de projet qui délivre à la fin du chantier ce qu’on appelle le procès-verbal de réception des ouvrages. Souvent confondu avec le métier d’architecte, le Ministère de la Culture précise :

Un référentiel national de compétences sur le métier d’architecte d’intérieur est en cours de finalisation. Sa publication est prévue en début d’année 2019. Cette dénomination doit d’ailleurs faire l’objet d’un échange avec le conseil national de l’Ordre des architectes pour éviter la confusion.

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